Brad Pitt sur Tinder !
Bon on va pas se mentir, Tinder n’avait pas besoin de ça, c’est une application que tout le monde connaît. Même si d’aucuns vous disent encore qu’ils n’en ont jamais entendu parler, c’est qu’ils essaient de vous la faire à l’envers et qu’ils mentent de façon éhontée ou au pire du pire, qu’ils habitent au nord d’Oulan-Bator. Pourtant, il y a quelques semaines, à la remise de son prix pour son rôle dans le dernier film de Tarantino, Brad Pitt a expliqué à qui voulait bien l’entendre qu’il allait mettre à jour son profil Tinder. Çà à fait le tour du monde, un truc façon traînée de poudre, je pense que le compteur du garçon a fait des bonds en avant comme jamais aucun profil n’avait été tagué sur cette appli. Je n’ose pas imaginer, les serveurs de Tinder ont du chauffer à blanc, un truc que Greta aurait dû dénoncer, comme chacun sait les serveurs de gros sites ou grosses appli sont de gros consommateurs d’électricité, c’est donc pas écolo. Un mec comme Brad fait un truc comme ça sur Tinder… et tu as les actions des fournisseurs d’électricité aux US qui grimpent à wall street, le Dow Jones qui fait un bond de un point ou deux, vous savez combien la bourse est sujette au côté psychologique. Pour revenir à Brad, il faut reconnaître que le garçon a encore de la gueule et qu’il fait tourner non seulement les têtes mais semble-t-il aussi les cœurs, les filles devaient être folles, en tout cas, mes voisines dans le quartier, oui, ça c’est certain, Dany en était toute étourdie. les voisines ne voient que par lui. Brad est un malin, je suis sûr qu’il avait en amont acheté un paquet d’actions Tinder, et qu’il les a maintenant revendues pour payer son divorce avec Angela. Ah… Angela ici, c’est pas de Merkel dont je parlais, hein, qu’on ne se trompe pas, je pense que vous aviez capté, en plus ça ne se prononce pas de la même manière.
Les autres sites de rencontres
Pour ce qui est des appli de rencontres, les français se sont pas mal débrouillés, il y avait eu Meetic il y a de nombreuses années, il y toujours d’autres appli de tous les noms et qui ont plus ou moins de succès, elle essaient de cibler leur clientèle type Attractive ou Elite. Il y a en pour les milf qui cherchent du sur-mesure type un soliste piano ou un avocat fiscaliste international ou encore qui recherchent pour d’autres, un aventurier type Indiana Jones. Il y en a aussi pour les plus de 55 ans bien sûr et là… la cible devient plus étroite, il y en a aussi pour celles qui aiment les voyages et qui ont encore le bouquin de Stevenson ou celui de Céline sur la table de nuit. Si vous avez une bonne idée vous pouvez tout autant vous lancer, Tinder c’est pas si vieux. En tout cas, l’appli qui envoi du lourd, ça reste pour le moment Tinder, un gros succès international, où que vous alliez que ce soit à Santiago ou à Cabo San Lucas, à Copenhague ou à Oahu, vous débarquez dans un bar et bam… vous lancez l’appli, réglez vos critères, et vous pouvez boire un Américano au bar du coin en partageant la vue sur mer ce qui est, il faut le reconnaître, quand même plus sympa et permet d’améliorer sa pratique des langues au propre et au figuré d’ailleurs. L’appli chasse dans toutes les CSP, de presque 7 à 77 ans, et tous vous connaissez ou vous en avez entendu parler. Beaucoup sont abonnés, une règle pour autant, officiellement personne n’est sur Tinder, ne jamais avouer.
Avec Tinder, apprenez les langues.
Moi, la première fois que j’ai entendu parler de Tinder, j’ai pensé aux bûcherons Canadiens avec les chemises à carreaux et les grosses barbes et qui sentent la sueur, ceux là même qui ont des doigts de la taille de mes bras, ceux-là mêmes qui se dérouillent à grands coups de hache pour rire entre copains le soir après quelques litres de bière. Bon, il y a une sorte de tradition chez les bûcherons, c’est de crier avec leur grosse voix au moment où l’arbre tombe après l’avoir tronçonné… “Timber” afin de prévenir les autres bûcherons de faire gaffe à pas se prendre le séquoia de 25 mètres qui tombe, sur le bout des pieds. J’en étais, je crois, un peu loin au début, en tout cas je me suis fait moquer de mon ignorance. Mes voisins et mes voisines de tables ce jour là, m’ont quand même pris pour un extra-terrestre. Si vous n’y êtes pas encore, il ne tient qu’à vous de vous rattraper, commandez quelques Américano, et apprenez le Portugais sur le sable à Jericoacoara, perfectionnez votre Anglais au bar du port de Corea dans le Maine, votre espagnol sur la plage de Bahia Drake au Costa Rica ou donnez des cours de français à Trunk Bay aux îles Vierges.
Tinder est-il votre ami ?
Les personnes mariés, les divorcés, peut être les nonnes et les curés, leur bonne sans doute, mais surtout les célibataires, se retrouvent sur cette appli pour ne pas être seuls, ou en tout cas pour avoir l’illusion de n’être pas seuls. Ça ressemble à une sorte de supermarché, vous n’êtes pas surpris, il y a le rayon prunes ou bonnes pommes pour les filles, pour les garçons, c’est idoine. Bon pareil pareil pas tout à fait, c’est parfois vulgaire, grossier, pauv’ mec ou pauv’ fille et de ce point de vue, les garçons, pour ce qui est du côté lourdingue, gagnent haut la main. En fait vous retrouvez une copie de la société avec ses avantages et ses travers, après ça dépend des départements aussi, dans le 9.3, ils s’appellent plutôt Kévin ou Brandon ou Jessica, si vous êtes dans le 16ième, c’est plutôt Stanilas ou Blanche ou Philomène. D’aucuns semblent malgré tout faire preuve de simplicité et d’honnêteté, ceux là se font un peu remarquer, ça sera ceux ou celles avec qui vous irez prendre un verre si vous matchez et si vous avez fait preuve d’originalité dans vos propos. Ne vous y trompez pas pour autant, ça ne remplace pas la vraie vie et en tout cas Tinder n’est pas votre ami.
Une réflexion sur “TINDER… bien ou pas bien ?”
Les commentaires sont fermés.