Tahiti – Moorea

Ahhhhh Taaaaahiti… synonyme de couleur d’eau bleue transparente, de palmiers, de cocotiers et … de vahinés à la peau cuivrée, ruisselantes de perles d’eau en sortant de la plage. Les seins tendus comme des casques allemands. « Quand tes pieds effleurent le sable du rivage, même les vagues n’osent pas glisser sur la plage, tu as la peau cuivrée des yeux de chat, l’amour tu l’auras sur terre au bord de la mer » comme disait David.

Bon je vais vous éviter les “Tahiti Polynésie française” et “Tahiti milieu du Pacifique” et encore “Tahiti patati patata” que tout ce que vous savez pour l’avoir entendu mille fois. Vous savez aussi dans le chapitre culturel que Gauguin a commis ici, je ne vais donc pas vous la refaire. Sachez néanmoins que l’île en forme de 8, a été découverte encore par le marchand de boites de conserve de thon, James Cook, ça c’est une vraie info!

D’abord colonisée par les missionnaires anglais au 17ème, la faute de Cook, ceux là même qui donnèrent le nom à cette classique position, l’île est reprise par les Français au milieu du 19ème. Les Français cherchèrent alors des alternatives à la position, testèrent la version en x ou encore appelée l’étoile, ou en relevant les jambes sur les épaules du partenaire pour une péné profonde, ou encore en serrant les jambes … mais non je déconne !!… mais quand même… ce sont les Français qui ont inventé l’union de la sirène ou le bretzel amoureux l’année où nous avons repris l’Alsace et la Lorraine sans parler de la brouette tonkinoise avant Dien Bien Phu… après c’est plutôt nous qui nous la sommes fait mettre! … alors dehors le marchand de thon en boite et vive les sardines en boites bretonnes!!

Tahiti se trouve à 4000 km au sud de Hawaï et à 4500 à l’est de la nouvelle Calédonie. Nous sommes à plus de 15000 kms de Paris et le décalage horaire est de 12 heures. L’île est dans sa longueur max de 60 kms et de 30 dans sa largeur. Le mont Orohena culmine à 2241m,  je ne ferai pas l’ascension comme à l’ile de Pâques, c’est sûr. Moorea est à environ 15 kms de Papeete, de nombreux locaux y vont passer leur week-end de la même manière que de nombreuses  personnes de Moorea viennent travailler sur Papeete tous les jours, il faut avouer que c’est mieux  que de prendre le métro pour faire Denfert – Clignancourt.  Le marnage est faible, 0,40, ça change du mont Saint Michel, la mer est toujours basse la matin, haute après midi et re-basse le soir, ce phénomène est assez rare pour être noté. Les anciens, regardaient ainsi les marées, accoudés au bar, pour avoir une idée de l’heure, au fil des gorgeons, l’interprétation devenait aléatoire.

Ah une façon de proportionner les choses, que représente la Polynésie française en terme de surface? Cela pourrait être une question de Julien au jeu préféré des retraités lettrés. Si on superpose Tahiti sur Paris, eh bien les Marquises se retrouvent en Suède, les Gambiers en Bulgarie, les iles Australes (Rapa) en Sardaigne, Maupiti en Bretagne et les Tuamutu en Pologne. Ce n’est pas moins de 118 îles. Un truc qui s’appelle la subsidence, transforme les îles hautes en atoll, en clair, durant des millions d’années, ces îles s’enfoncent dans l’eau pendant que leur relief est érodé aux vents. Ce phénomène, conjugué au réchauffement climatique récent, pourrait laisser entrevoir un scénario pas sympa du tout, il suffirait de 2 mètres d’eau en plus pour faire disparaitre les Tuamutu pendant que de nombreuses plaines côtières disparaitraient, leurs cultures et l’habitat avec. Alors quand vous roulez en Hybride vous pouvez avoir une pensée pour les Tuamutu. Ici, en Aout, c’est l’hiver austral, le plus frais, entre 25 et 28 degrés. Entre le jour et la nuit, 4 degrés de différence.

Jour 1: Papeete – Moorea

Bon reprenons le fil de l’histoire. Arrivée de Rapa Nui dans la nuit. Il est 2 du matin à Papeete. Pour ce qui est du survol de Tahiti en avion pour s’en prendre plein les mirettes… on repassera. Vous aurez donc noté que la photo ci-dessus est un emprunt. Nuit dans un hôtel de l’aéroport, c’est pratique. Réveil tôt, embarquement pour Moorea à 10h, pas encore bien réveillé, le petit bateau qui fait la traversée arrive bien à l’heure. La fatigue se fait sentir, les paupières sont lourdes, presque autant que ma valise. Alors je pourrais faire « poésie » et vous dire que nous sommes sur un joli bateau typique en bois avec de belles couleurs et que le teuf teuf régulier du moteur bat la mesure au même rythme que mon coeur… vous aurez noté la rime., que la transparence de l’eau met ici, les nouveaux arrivants en état de transe, pof pof… encore une rime,   et que retentit à mes oreilles une douce musique, celle qui vient de ce bateau qui ressemble à un caïque… pfeuuu… facile la rime encore … En fait il n’en est rien, le bateau est un classique en plastique. 45 mn de traversée, nous sommes arrivés… bon bon les rimes ça va, ça va!

La maison que nous avons loué est sympa. La mer à 4m50 de la chambre et le terrasse à moins de 2 mètres. C’est séduisant… non je déconne encore une fois!! un truc de dingue… whaoouu, quelle chance d’être dans cet espace, dans cet endroit. Punaise, il faut ouvrir ses yeux plusieurs fois pour voir si ce qu’on voit est bien ce que l’on voit… et encore sur la photo, la montagne est tassée alors qu’en réalité, elle est découpée, c’est de toute beauté. Le fait de ne pas avoir de marée est cool aussi, le bord de la mer ne bouge pas, mais bon je ne suis pas aussi doué que les vieux pour ce qui est de l’heure, pourtant ce midi on a éclusé quelques gorgeons.

Moorea, c’est quelques 8 montagnes, 1200 m au max en alititude, un chenal entre Tahiti et Moorea de quelques 500 m de profondeur, deux grandes baies au nord, 16000 habitants… pourquoi pas vous? Les gens sont accueillants, tous, sont souriants. Moorea, l’un des endroits les plus beaux de la planète, majestueux, idyllique, envoutant, splendide à plus d’un titre, une palette de couleurs, des eaux transparentes plus belles qu’en Bretagne… c’est dire. C’est aussi la destination des amoureux pendant leur lune de miel sur les fameuses maisons sur pilotis des Hilton et autres Intercontinental. Dans ces hôtels, 2 catégories de clients; les jeunes mariés, nombreux, et les « encore » mariés beaucoup plus âgés et largement moins nombreux. Si vous êtes avec un pote, oubliez ce type d’hôtel, vous ne risquez pas de rencontrer des amies pour partager un cocktail ou une bière sur la plage. 

Bon bien sûr, avec les habitants de Papeete qui y passent leur week-end plus tout le tourisme intercontinental, vous imaginez facilement que le plan d’occupation des sols tend à croitre et que le prix du mètre carré augmente plus qu’à la Fourberie. On construit jusqu’au pied des montagnes. Les habitants, se considèrent comme des privilégiés mais ils n’oublient pas de  grogner, le Polynésien n’en reste pas moins Français,  en voyant ces hôtels s’installer sur leurs plages. Ces mêmes hôtels et les touristes qui sont aspirés comme dans un effet venturi, satisfont  pour autant, à une économie dont ils profitent directement ou indirectement, c’est comme nous à saint Briac, sans les parisiens, la mairie n’aurait pas eu les moyens de rénover les balcons d’Emeraude et ça aurait été mieux, plus authentique et moins touristique. A force de tenter d’améliorer à coup de béton ou de goudron les villages, on finit par faire de villes.

Après midi, baignade, pas besoin de prendre la voiture et encore moins de trouver une place, c’est déjà çà de gagné nous faisons 3 pas en sortant de la terrasse et hop le paddle à l’eau, le canoë aussi. Vous n’allez pas me croire, mais l’eau est plus chaude qu’en Bretagne, je veux dire nettement plus agréable en température, facile de tomber dedans, encore plus d’y rester. Nous avions déjà fait le tour de l’île en arrivant, facile, c’est pas très long comme vous savez, aussi choisissons nous de se la jouer tranquille cette aprèm, on va dire, farniente et repos, en clair ne rien faire et honnêtement ici c’est carrément cool. D’aucuns disent que c’est même le paradis, référence à Bougainville quand il vint faire une tour sur Moorea il y a longtemps. C’est vrai que c’est vraiment beau, et c’est mieux en vrai qu’en photo, par exemple, la photo de la maison vu de la mer, dans la réalité on voit de magnifique montagnes découpées en second plan, sur la photo, tout est écrasé. Leur pointes aiguës chatouillent les nuages et les attrapent parfois quelques longues minutes. Les nuages vont du blanc blanc, au gris en passant par les noirs et tout ça en même temps et ce sur plusieurs montagnes.  Sur tous les flancs des montagnes, beaucoup de végétation, un tapis vert aussi vert que celui d’une table de black jack est déroulé jusqu’à la mer. Sur le bord de mer, les maisons posées le long de la côté jouent à cache cache avec les cocotiers qui pointent leur cime vers le ciel comme pour toucher du doigt les nuages qui caressent les montagnes. En fait, ce qui fait la beauté des choses, c’est vraiment l’ensemble, la mer et son lagon, les maisons à ses pieds, les cocotiers  graciles et bien hauts qui balancent leurs noix de coco au gré du vent, et en second plan cette végétation qui agrippe de ses doigts crochus le flanc des montagnes aux pointes acérées comme pour les déshabiller. Le final du tableau étant ces nuages dispersés perdus dans un océan de ciel bleu. Pfeuu… c’est un rien joli…

Courses vite fait, diner maison, il n’y a pas d’endroits pour diner plus joli que celui-ci ce soir. Sur la terrasse le soleil décline sur l’horizon et étale ses rayons sur le lagon. Suspendu dans le hamac , un rafraîchissement à la main, à l’ombre de la terrasse, je suis éblouis au propre comme au figuré. Le léger balancement du hamac ne tarde pas à me rappeler la fatigue du décalage horaire. Je crois que je vais rester là dormir…ça semble une bonne idée, en tout cas je n’ai plus de force pour quoi que ce soit, le sommeil me gagne.

PS – « rafraichissement à la main » ci-dessus, c’est la version édulcorée de « binouse » … mon éditeur me rappelle qu’il faut écrire qu’il faut boire avec modération pour sa propre santé.

Jour 2 : Moorea

4 heures du mat, mise à jour de la veille sur l blog. Le silence règne dans la maison et alentours. J’aperçois à la lumière de la lune, la mer entre les cocotiers. Elle est comme la nuit, tranquille, paisible. Plus loin, en dehors du lagon, j’entend les vagues qui se brisent sur l’atoll avec une régularité métronomique. Les poules du voisin, chantent. Elles doivent avoir elles aussi, un problème de jet lag.

Sortie pour les deux baies voisines de notre home, celles qui font kiffer tous ceux qui arrivent en bateaux, petits ou grands. La mer a effectivement une belle couleur, qui part du bleu profond, en passant pas l’émeraude pour finir sur le saphir. Deux jolis bateaux, de taille respectable sont d’ailleurs ancrés, un gros promène couillons pavillon maltais et un voilier grand comme deux ou trois fois le bateau de ma voisine soit dans les 30 mètres, eh oui le bateau de ma voisine, c’est déjà une belle unité de luxe. Une des deux baies, je vous le donne Emile, porte le nom du marchand de thon encore lui. C’est quand même dingue de voir que James Cook qui a fait le tour du monde et découvert pas mal de chose, il faut rendre à Jules ce qui est à Jules, ne soit aujourd’hui plus connu que par ses boites de thon. C’est un peu comme si Hugues Hefner, n’était connu que par ses petits lapins blancs, alors que tous, nous avons en mémoire, la qualité des articles de fond présentés dans son mensuel bien connu.

Un tour dans la montagne, sur les hauteurs afin de pouvoir savourer le point de vue qui permet d’embrasser du regard les deux baies séparées par une grande montagne bien placée au milieu; Honnêtement ça a de la gueule. En redescendant, discussion dans la voiture pour savoir si,   l’endroit aussi magique soit-il, nous aimerions y habiter. En fait tout est beau, vraiment, pas grand chose à critiquer, ce qui pour nous français est d’ailleurs assez perturbant. La réponse donnée après de longs échanges est que non, c’est beau à venir voir, c’est beau à y passer un certain temps. Une partie de la réponse pourrait être que ce qui compte, c’est la diversité des choses à contrario de l’amitié qui elle se nourrit de la singularité. Autre question: entre venir plusieurs fois ici et aller plusieurs fois à Venise ? allez… cherchez de votre côté la bonne réponse, celle qui serait vôtre,  en tout cas pour ceux qui  sont venus à Moorea et à Venise. Quoi qu’il en soit, pour le moment nos yeux ne sont pas assez grands pour tout voir. C’est tout simplement magique. 

Nous passons le long des plages. Ici le temps file doucement. Ici le temps n’a pas la même prise qu’en métropole. Le temps glisse et les locaux prennent le temps de surfer avec lui. David Koven avait vraiment raison, les vahinés allongées sur la plage ont toutes la peau cuivrée. Les représentants de commerce en soutien-gorges doivent avoir du mal à faire du chiffre d’affaire ici, j’espère qu’ils ont troqué leur valise de soutien-gorges pour des paréos. 

Nous sommes à Tahiti à Fa’aone. Bateau Moorea Papeete, puis auto et d’un saut de puce, nous sommes sur la petite boucle du huit de Tahiti dans un fare au bord de la mer également. La vue est différente mais tout aussi enchanteresse. Voilà qu’en quelques mots nous sommes passés de Mooréa à l’autre bout de Tahiti… pratique, il suffit de l’écrire et ça matche. C’est un peu comme la téléportation, t’appuies sur un bouton et bam tu te retrouves à destination. Avec la téléportation finis les lobbying autour du pétrole, fini le golfe Persique, finis les problèmes de pollution, en fait, ce n’est pas des voitures électriques qu’il nous faut mais un gros boitier de téléportation que l’on porterait au poignet, une sorte de grosse montre. Rolex n’aurait pas besoin de faire d’efforts avec la taille  du boitier puisque leurs montres ressemblent déjà à un gros truc informe. On appuierait sur un bouton après avoir choisi la destination sur Google map, et bam… arrivé sur site juste le temps de finir sa phrase. Le métro n’existerait plus pas plus que les avions et surtout pas les voitures.  Plus de camion, il y aurait des livreurs spécialisés. Dans les villes plus d’auto garée, plus besoin de places de parking, nous pourrions planter des arbres à la place et la ville deviendrait verte, nous pourrions avoir des potagers de quartiers, il y aurait des échanges entre les personnes qui se découvriraient au lieu de s’ignorer. Pour ne pas qu’il y ait surpopulation il y aurait un certains nombres d’accidents aléatoirement programmés, accidents dont on pourrait faire varier le taux pour que les caisses de retraite ne soient pas en déficit. Le temps de transport gagné, important comme les parisiens savent, serait investi en communication dans les couples, plus de sexe, plus d’activités culturelles … ah zut c’est un pléonasme… Les hommes pourraient aller plus souvent aux matchs de foot et les femmes se spécialiseraient dans la couture et le point de croix, point presque plus important que la zone g. J’étais en train de me demander à quel prix il fallait le vendre, je parle du boitier, mais l’auto censure est passée … j’étais en train d’imaginer les conséquences géo politiques ou humaines… mais l’humour à ses limites…  Il ne reste que le slogan à trouver pour vendre le boitier… 
Ah les filles… le gars qui nous louait sa maison à Moorea, il s’appelle Harvey… comme Harvey dans la fameuse série tv sur Netflix… oui celle là, avec Meghan et surtout Sarah Rafferty, la bombe rousse qui devient plus belle à chaque série, chemisier cintré et port altier, jupe ajustée et talons hauts. 

Jour 3: Fa’aone

3h35 du matin ici, 15h35 à la Fourberie, il y a encore des poules ici… qui sont encore en train de chanter, enfin si on peut appeler ça chanter… elles crient c’est tout et font un peu ièche les voisins… et les voisins, c’est moi. Le plus incompréhensible est qu’elles chantent au milieu de la nuit, ici aussi elles auraient un problème de décalage horaire? Je t’enverrais bien un renard pour mettre tout ça au pas, les coqs se font dépasser trop occupés à lisser leur plumage de barbarie et faire briller leurs plumes. En fait c’est un phénomène de société identifié… les femmes pourraient vous en parler mieux que moi, elles organisent à cet effet des pauses thé – petits fours à la maaiiison entre côoopines régulièrement dans la semaine.

Petit dej devant la mer sous le Fare offert par Haana. Vue cool. Départ pour la partie sud du 8, le 8 c’est souvenez vous la « presque île » à l’est. Route en bord de mer plutôt jolie, quelques photos.  La route de quelques kilomètres est une impasse en fait, elle débouche sur un endroit incroyable, un spot de Surf mondial avec une vague régulière ou presque, une vague qui peut aller jusqu’à 10 mètres. Découverte de façon internationale pour le circuit seulement il y a un dizaine d’années, elle fait parler d’elle dans le monde entier des surfeurs. Teahupoo, tel est son nom, prononcez téoupoou, elle est un vraie attraction et même durant l’année où il ne se passe pas de compète, l’esprit surf habite le village. Ça sent un peu Hawaï ou l’Australie sur les plages de surf mais aussi et surtout l’odeur du Monoï, sauf qu’ici pas beaucoup de cheveux blonds délavés par le soleil. Pas beaucoup de filles à surfer non plus. Les planches sont fartées au sex wax de Mr Zogs. Quelques belles hanches et planches bien décorées, les unes avec des tatouages, les autres à l’aérographe. Beaucoup de filles avec des fleurs de Tiare coincées sur l’oreille selon la tradition tahitienne, peu de paréo, beaucoup de maillots, pas le genre de filles à rester 15 minutes devant la glace à hésiter à assortir le sac à main et les chaussures. Ici elles te claquent la main en guise de salut, ici pas de « ooohhh booonnnjour maaa chéeeerie »

Il faut aller voir des vidéos sur Teahupoo sur la vague et le surf, c’est impressionnant, sur youtube: je vous conseille celle-ci: https://youtu.be/CjjgC5b28sg

Retour déjeuner maison. Sieste. Visite de la partie nord du 8 cette fois, moins cash que sa voisine du sud mais intéressante avec ses montagnes très très vertes. Beau soleil déclinant sur la mer. Fin de journée, apéro en terrasse en regardant la mer et à s’enivrer du bruit des vagues. Le soleil décline doucement sur l’horizon, cette journée aussi a été cool, ouaip…

Jour 4 : Fa’aone – Papeete

Réveil tranquille au son du chant de ce CON de coq, qui malgré l’heure tardive continue de crier, quand je vous dis qu’il est largement à côté de la plaque! je serais resté un peu plus longtemps, on se serait fait un coq au vin… avec de petites pommes de terre rissolées, j’aurais gardé les plumes pour Haana, la géraldine qui s’occupe du Fare, pour qu’elle se fasse une couronne typique aux iles Marquises. Elle aurait été contente et j’aurais pu apprendre à faire une couronne traditionnelle, elle est originaire des Marquises, vous l’aviez compris. On a parlé chiffon ce matin au ptit dej avec elle: comment faire une couronne de fleurs, avec quelles fleurs et pour quelle occasion, combien de temps dure une couronne de fleurs … c’est comme le fut du canon… un certain temps, comment ses ancêtres à partir d’écorce d’un arbre particulier faisaient des vêtements. 
Ah, dans le courrier des lecteurs, j’ai beaucoup de demandes quant à savoir comment va mon pied, je vous rassure, encore quelques douleurs matinales mais je marche normalement. Pour ce qui est des moustiques, une question de Andrée du Gard, ça va à peu près, même si mon piège ne fonctionne pas du tout. Pour ce qui est du linge à laver, une question de Momo de l’ille et Vilaine, c’est cool aussi, il y a des machines dans les locations, et j’avais une question de la petite Laura 11 ans du 93, oui la bière locale, la Hinano est très rafraîchissante… mais attention Laura, il faut boire avec modération. Ah une autre question de Laura pour ce qui est du nom du coq… il s’appelait Raquam. Enfin une question de Josée 29 ans de Cannes, peut-on voyager facilement avec son sac Vuitton? non Josée, il est préférable de prendre un sac à dos, je sais que ça sera un grand sacrifice pour vous, mais dîtes vous que c’est pratique, je crois qu’ils en font des très bien chez Yves st Laurent et oui, une dernière chose Josée, évitez les Jimmy Choo talons de 11, même avec une cambrure de 7, c’est pas très pratique pour marcher. Un commentaire de Charles 71 ans de Orange, sur une citation de Alfred Métraux à propos de L’île e Pâques, Charles me dit qu’il y a résidé quelques années, il a participé aux tests de transport de Moaï: « … ce vertige du colossal dans un univers minuscule, chez des hommes aux ressources limitées: voilà tout le miracle de l’île de Pâques. »

Bon quelques piqûres de moustiques quand même, c’était quand nous étions à Moorea, j’avais dû me rapprocher du voisin pour piquer du wifi, voyez où j’en suis  pour mettre mon blog à jour… bon et j’ai été puni par de petits moustiques qui ressemblent à des petites mouches et qui mine de rien alors que vous vous attendez à voir des moustiques de compète, vous serine le sang… heureusement j’ai mon roll-on de chez Apaisyl. Tout ça  tout ça, pour la mise à jour, je m’aperçois que je prends des risques de plus en plus importants. Je ne sais pas ce que je devrais faire dans le bateau ces jours prochains pour choper du wifi ?… dire bonjour à la chef comptable ou aller à fond de cale pour huiler les cylindres?

Après midi retour sur Papeete par la côte nord. Pas mal pas mal. nous rendons l’automobile, puis hotel en shuttle. Bon Papeete n’est pas le meilleur endroit de l’ile, Haana ce matin nous disait encore que ça craignait, délinquance, sdf, vols à l’arraché… vous voyez Josée, il est vraiment sage de ne pas venir avec son Vuitton sauf à ce que vous ayez un lingot au fond du sac et qu’en cas d’agression vous leur envoyiez un magistral coup de sac, lesté du lingot, en pleine figure… ne regrettez rien… le Vuitton ne supporte pas le Monoï de toute façon.

Demain, embarquement sur le bateau pour 13 jours. Rendez vous à 8 heures in-situ. je ferai au mieux pour les maj. je ne saurais que vous inviter à suivre la nouvelle étape du carnet de voyage:  https://leseditionsdelafourberie.wordpress.com/aruani-boat/